Aujourd'hui,
URGENT
Covid-19: la vaccination des Burkinabè débutera dans la première semaine de juin 2021.
Santé : un premier lot de 115.000 doses de vaccins contre la Covid-19 est arrivé au Burkina Faso. 
Oudalan: les populations de Tin Akof se réfugient près du camp militaire après une attaque terroriste. 
Santé: l'OMS valide le vaccin chinois Sinopharm pour usage d'urgence contre la Covid-19. 
Sécurité alimentaire: le CILSS prévoit une saison pluvieuse humide pour la campagne agricole 2021-2022. 
Coopération: le président Xi Jinping réaffirme l’engagement de la Chine en faveur de la solidarité et de la coopération avec l’Afrique.
Politique: Alassane Bala Sakandé rejette un appel de jeunes pour sa candidature à la présidentielle 2025. 
Somalie: l’Union africaine a nommé l’ancien président du Ghana, John Mahama, au poste de Haut représentant. 
Football: la CAF décide du report des éliminatoires de la Coupe du monde de la Fifa Qatar 2022.
Yako : un enfant de près de 14 ans s’est donné la mort jeudi, par pendaison au secteur n°4 de Yako (AIB).  

SOCIETE

L'Organisation mondiale de la santé a émis, mercredi 5 octobre, une alerte concernant quatre sirops contre la toux et le rhume produits en Inde. Une analyse d'échantillons révèle la présence de produits toxiques, qui « pourraient avoir un lien » avec le décès de 66 enfants en Gambie par insuffisance rénale. L'OMS appelle à la plus grande vigilance.

Par mesure de précaution, l'OMS recommande à tous les pays de retirer ces médicaments de la circulation : Promethazine Oral Solution, Kofexmalin Baby Cough Syrup, Makoff Baby Cough Syrup et Magrip N Cold Syrup. Ils sont tous fabriqués par la même entreprise indienne : Maiden Pharmaceuticals Limited.

Pour l'heure, le risque est cantonné en Gambie. Mais jusqu'à quand ? Car, selon l'OMS, le fabricant indien pourrait avoir utilisé le même matériel contaminé dans d'autres produits et les avoir distribués localement ou exportés à l'étranger. L'OMS met donc en garde contre un « risque global ».

Des produits « dangereux » pour l'OMS

L'inquiétude sur la dangerosité de ces médicaments est née en juillet, après la mort d'une vingtaine d'enfants de moins de cinq ans en Gambie. Aujourd'hui, on parle de 66 enfants décédés. Le lien est possible, mais, selon l'OMS, « tous ces produits doivent être considérés comme dangereux », dans tous les cas. En septembre, les autorités sanitaires gambiennes avaient demandé aux hôpitaux et aux cliniques de ne plus utiliser du sirop de paracétamol.

Dans son document technique d'alerte, l'organisation indique que l'analyse d'échantillons de chacun des quatre produits confirme une contamination par deux produits toxiques – le diéthylène glycol et l'éthylène glycol – «en quantités inacceptables».

Les effets toxiques incluent des douleurs abdominales, des vomissements, des diarrhées et des lésions rénales aiguës pouvant entraîner la mort.

RFI

 

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