Aujourd'hui,
URGENT
Covid-19: la vaccination des Burkinabè débutera dans la première semaine de juin 2021.
Santé : un premier lot de 115.000 doses de vaccins contre la Covid-19 est arrivé au Burkina Faso. 
Oudalan: les populations de Tin Akof se réfugient près du camp militaire après une attaque terroriste. 
Santé: l'OMS valide le vaccin chinois Sinopharm pour usage d'urgence contre la Covid-19. 
Sécurité alimentaire: le CILSS prévoit une saison pluvieuse humide pour la campagne agricole 2021-2022. 
Coopération: le président Xi Jinping réaffirme l’engagement de la Chine en faveur de la solidarité et de la coopération avec l’Afrique.
Politique: Alassane Bala Sakandé rejette un appel de jeunes pour sa candidature à la présidentielle 2025. 
Somalie: l’Union africaine a nommé l’ancien président du Ghana, John Mahama, au poste de Haut représentant. 
Football: la CAF décide du report des éliminatoires de la Coupe du monde de la Fifa Qatar 2022.
Yako : un enfant de près de 14 ans s’est donné la mort jeudi, par pendaison au secteur n°4 de Yako (AIB).  

SOCIETE

49 morts et plus de 1 200 déplacés, tel est le dernier bilan des événements tragiques de Yirgou dressé par le gouvernement ce mercredi 9 janvier 2019. Selon le porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou, la situation de Yirgou a dominé en grande partie le Conseil des ministres tenu ce mercredi.

Pour faire donc le point complet de la situation, trois ministres  étaient face à la presse au palais présidentiel de Kosyam. Le ministre en charge de l’Administration territoriale, Siméon Sawadogo a indiqué qu’un comité de crise a été mis en place et l’une de ses principales missions est de sécuriser les zones avec l’appui des ministères de la Sécurité et de la Défense. Aussi, il a précisé que les enquêtes étaient en cours afin de situer les responsabilités et punir les fautifs.

Des personnes disparues…

Le ministre de la Sécurité a pour sa part mentionné qu’en plus des 49 décédés, il y aurait des cas de personnes à rechercher. Malgré tout, Clément Sawadogo a démenti les rumeurs qui font état d’une centaine de morts : « Je m’inscris en faux contre certaines tendances assez folles qui disent qu’il y a une centaine de décès. Aucune tendance sur le terrain n’indique que nous irons à 100 décès». 

Par ailleurs, le chef du département de la Sécurité a fait savoir que le dispositif sécuritaire qui a été mis en place pour contenir la crise sera maintenue le plus longtemps possible au regard de la sensibilité de la zone.

Le département en charge de la Solidarité nationale  s’occupe de la prise en charge des personnes déplacées suites aux événements. La ministre, Laurence Ilboudo a tenu à préciser qu’avant Yirgou, il y avait des personnes déplacées pour cause de terrorisme dans les zones du Nord et du Sahel, qui ont été également recensées et qui seront prise en charge en plus de celles de Yirgou. 

6103 déplacés hébergés dans 4 sites

Selon ses informations, la prise en charge se fait à deux niveaux : une prise en charge plus urgente (abri, couverture et repas pour les déplacés)  et une réinsertion. 4 camps ont été mis en place pour accueillir les déplacés. Il s’agit des camps de Kelbo, Arbinda, Djibo et Barsalogho. Dans le dernier centre d’accueil de Barsalogho, le nombre de déplacés est de 1285 personnes provenant essentiellement de Yirgou. « Le total des personnes déplacées dans les quatre centres d’accueil est de 6103», a précisé Laurence Ilboudo.   Des dispositions pour fournir l’eau potable aux déplacés ont été également prises, a assuré la ministre. 

En outre, sur le plan sanitaire, le gouvernement dit avoir assuré une prise en charge totale des blessés qui ont été référés à Kaya. A cela, un pécule de 15 000 FCFA a été remis par épouse ou par famille. En dehors de cela, trois blessés ont été évacués à Ouaga et un pécule  de 50 000 FCFA a été donné aux parents des blessés.

En rappel, le 1er janvier 2019, l’assassinat de 6 personnes dont le chef de village par des individus non identifiés dans le village de Yirgou, commune de Barsalogho, province du Sanmatenga au Centre-nord du Burkina a conduit à des actions de représailles contre des personnes appartenant à la communauté peule par des les populations et des individus qui seraient issus du groupe d’autodéfense «Koglweogo». 

Source: DCPM/MCRP

 

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