Aujourd'hui,
URGENT
Covid-19: la vaccination des Burkinabè débutera dans la première semaine de juin 2021.
Santé : un premier lot de 115.000 doses de vaccins contre la Covid-19 est arrivé au Burkina Faso. 
Oudalan: les populations de Tin Akof se réfugient près du camp militaire après une attaque terroriste. 
Santé: l'OMS valide le vaccin chinois Sinopharm pour usage d'urgence contre la Covid-19. 
Sécurité alimentaire: le CILSS prévoit une saison pluvieuse humide pour la campagne agricole 2021-2022. 
Coopération: le président Xi Jinping réaffirme l’engagement de la Chine en faveur de la solidarité et de la coopération avec l’Afrique.
Politique: Alassane Bala Sakandé rejette un appel de jeunes pour sa candidature à la présidentielle 2025. 
Somalie: l’Union africaine a nommé l’ancien président du Ghana, John Mahama, au poste de Haut représentant. 
Football: la CAF décide du report des éliminatoires de la Coupe du monde de la Fifa Qatar 2022.
Yako : un enfant de près de 14 ans s’est donné la mort jeudi, par pendaison au secteur n°4 de Yako (AIB).  

POLITIQUE

Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) traverse une crise interne depuis l’annonce de la tenue d’un congrès extraordinaire dont l’objectif était de régulariser la composition du bureau politique national conformément aux statuts. Jugeant illégal la tenue de ce congrès, certains membres du parti avaient saisi la justice qui en a décidé de le suspendre. Ce jeudi 20 juin 2019, ceux qui ont esté en justice contre la tenue dudit congrès ont exigé la démission du président du parti, Eddie Komboïgo qu’il accuse de mauvaise gestion.  

Manque de démocratie, gestion clanique du parti, volonté de couper le cordon avec le fondateur du parti Blaise Compaoré, campagne déguisée pour l’élection présidentielle de 2020, sont entre autres les dysfonctionnements relevés par les conférenciers du jour avec à leur tête, le député Yahya Zoungrana. «Au sein du parti, il y a de graves manquements par rapport au management du parti. Il y a une volonté boulimique de Eddie Komboigo et sa bande de contrôler le parti. Eddie Komboigo gère le parti comme une entreprise privée à son propre profit et nous ne pouvons pas accepter cela» a dénoncé le député Yahya Zoungrana. Et Salam Dermé, membre du Bureau exécutif national d’ajouter: «gérer une entreprise est différent de gérer un regroupement politique». 

Pour ces manquements, le député Yahya Zoungrana et ses camarades «exigent» la démission de Eddie Komboigo de toutes les instances du CDP pour avoir «violé l’article 32 des statuts et s’être ainsi rendu coupable de la sanction prévue par l’article 103 desdits statuts». Aussi, ils exigent la mise en place d’une commission consensuelle et inclusive pour le traitement des dysfonctionnements du parti. Pour M. Dermé, selon les textes du parti, «ce n’est pas parce qu’on est président du parti qu’on est automatiquement candidat du CDP à l’élection présidentielle». «Nos textes, statuts et règlement intérieur dans les principes d’organisations et de fonctionnement précisent que, tous les militants qui remplissent les droits et devoirs peuvent postuler à des postes internes ou à d’autres postes. Actuellement, le CDP n’a pas encore de candidat pour l’élection présidentielle» a-t-il expliqué.

A entendre ces conférenciers, leur souhait est que le parti s’organise afin que les ambitions de ceux qui prétendent à la magistrature suprême puissent s’exprimer. «Notre combat est que le parti puisse se présenter à son grand jour aux élections de 2020. Parce que, présentement, nous pensons que le peuple burkinabè a besoin que nous revenions aux affaires. Pour cela, nous pensions qu’il faut qu’ensemble dans un climat organisé, nous puissions permettre que l’ensemble des ambitions puissent s’exprimer et que nous puissions retenir quelqu’un qui va nous représenter» a souligné M. Dermé.

Du côté du député Yahya Zoungrana, principal orateur de cette conférence de presse à l’allure d’une assemblée générale du parti en présence des chefs coutumiers et de leurs militants, il a fait savoir que, «leur camarade» Kadré Désiré Ouédraogo a exprimé sa volonté d’être candidat et qu’au sein du CDP, ils (parlant de ceux qui ont esté en justice) estiment que M. Ouédraogo «a le profil pour le métier face aux défis actuels du pays». «Si toutefois, le CDP arrivait à le présenter comme candidat à l’élection présidentielle, non seulement le CDP se mobiliserait à 100% pour le soutenir mais, d’autres viendraient de tout autre parti pour porter cette candidature. Sur ce point, nous ne sommes en porte à faux avec aucun texte, aucun article de nos statuts» s’est-il justifié.

Ces conférenciers souhaitent l’implication du président d’honneur Blaise Compaoré, fondateur du parti, dans la résolution de cette crise et pour un choix consensuel du candidat du parti à l’élection présidentielle de 2020. 

 

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