«La chambre d'instruction a émis un avis favorable à la demande d'extradition». C’est la seule phrase prononcée aujourd'hui au procès de François Compaoré à Paris, selon la section française du Balai citoyen.
Inculpé d'incitation à assassinat dans l'affaire du journaliste Norbert Zongo tué le 13 décembre 1998, alors qu'il enquêtait sur la mort de son chauffeur, François Compaoré, frère cadet de l’ancien président Blaise Compaoré, a été interpellé le 29 octobre 2017 à Paris suite à un mandat d’arrêt international lancé par la justice burkinabè, avant d’être placé sous contrôle judiciaire.
Le Burkina réclame son extradition et décision de la chambre d’instruction de la Cour d’appel de Paris était initialement attendue le 3 octobre.
Mais le juge a décidé de renvoyer le délibéré pour ce 5 décembre, le temps d’examiner les preuves fournies par le Burkina Faso.
De son côté, Jeune Afrique fait remarquer que l’extradition du petit frère de Blaise Compaoré pourrait encore prendre du temps. Les avocats de François Compaoré ont déjà introduit un pourvoi en cassation.