Le ministre en charge de la Communication, Rémis Fulgance Dandjinou a rencontré ce vendredi 4 août 2017 à Ouagadougou les responsables des Organisations de la Société civile burkinabè. L’objectif de cette rencontre d’échanges était de donner plus d'informations sur les missions assignées au Service d'Information du Gouvernement (SIG) et les actions entreprises par les autorités en matière de communication.
Le SIG est la structure habilitée à porter la voix officielle du gouvernement burkinabè. Pour le ministre de la Communication, plusieurs acteurs notamment ceux de la société civile méconnaissent le SIG et ses attributions. Raison pour la quelle ce cadre d’échanges a été initié. Pour le ministre Dandjinou, les organisations de la société civile devraient désormais dans leurs activités, approcher le SIG afin d’avoir la position officielle de l’exécutif sur un sujet précis.
« Nous aimerons aussi que l’information gouvernementale soit aussi prise en compte. Et lorsqu’une question est posée il faut que les gens aient le reflexe de chercher immédiatement la réponse du SIG (…) Elle n’est pas forcément pour les uns et les autres l’information qui doit être considérée comme vraie mais elle doit être prise en compte afin que dans l’esprit de contradiction, de liberté d’expression et d’opinion, qu’on puisse partir de ces éléments pour notre esprit critique » a indiqué le ministre Dandjinou.
Les échanges entre le ministre, les directions de la communication et de la presse ministérielle et les participants issus des différentes OSC se sont déroulées à bâton rompu. Plus de quatre heures de dialogue pour harmoniser les points de vue sur les enjeux de la prise en compte de la communication officielle du gouvernement.
La principale attente, selon Remis Dandjinou, est que les participants sachent que c’est le SIG qui porte l’information officielle. A l’en croire, avant de lancer une information, il faut que les uns et les autres aient le reflexe de voir que dit le gouvernement sur le sujet en question. En ayant ce reflexe, a-t-il ajouté, « cela permet d’éviter qu’on arrive à des situations préjudiciables à la paix et à la quiétude sociale ».
Pour les OSC participantes, cette rencontre revêt un intérêt particulier car elle a permis à tous les acteurs de pouvoir échanger.
«Nous estimons que l’information gouvernementale doit aussi prendre en compte tous les avis même ceux contraires à la vision du gouvernement. Gérer un pays c’est aussi gérer la diversité de pensée. (…) Pour un meilleur fonctionnement de l’information gouvernementale, nous allons au cours des échanges, apporter notre contribution » a laissé entendre Enok Kaboré, porte parole des OSC conviées à la rencontre.