Aujourd'hui,
URGENT
Covid-19: la vaccination des Burkinabè débutera dans la première semaine de juin 2021.
Santé : un premier lot de 115.000 doses de vaccins contre la Covid-19 est arrivé au Burkina Faso. 
Oudalan: les populations de Tin Akof se réfugient près du camp militaire après une attaque terroriste. 
Santé: l'OMS valide le vaccin chinois Sinopharm pour usage d'urgence contre la Covid-19. 
Sécurité alimentaire: le CILSS prévoit une saison pluvieuse humide pour la campagne agricole 2021-2022. 
Coopération: le président Xi Jinping réaffirme l’engagement de la Chine en faveur de la solidarité et de la coopération avec l’Afrique.
Politique: Alassane Bala Sakandé rejette un appel de jeunes pour sa candidature à la présidentielle 2025. 
Somalie: l’Union africaine a nommé l’ancien président du Ghana, John Mahama, au poste de Haut représentant. 
Football: la CAF décide du report des éliminatoires de la Coupe du monde de la Fifa Qatar 2022.
Yako : un enfant de près de 14 ans s’est donné la mort jeudi, par pendaison au secteur n°4 de Yako (AIB).  

CULTURE

Diakité Diafodé Kaba Alexandre est promoteur culturel et directeur de 2Dka Prod, une structure de production et d’évènementiel à Bobo-Dioulasso. Dans cette interview, il fustige la non implication des acteurs culturels locaux dans l’organisation de la Semaine nationale de la culture (SNC) qui se tient tous les deux ans dans la ville de Sya.


Fasozine : Comment percevez-vous la SNC ?

Diakité K. A. : La SNC pour moi, c’est la tribune biennale de la promotion et de la valorisation de la culture burkinabè. C’est donc une très bonne opportunité. Et  il fallait la créer si elle n’existait pas, parce que le Burkina est un pays essentiellement culturel avec le Fespaco, le Siao, le Sitho etc. Donc il est normale que le Burkina ait une semaine dédiée à sa culture.

Quel est le profit que les acteurs culturels locaux tirent de la SNC ?

Tiré profit c’est trop dit parce que l’initiative est noble et louable mais il y a beaucoup de choses à revoir sur le plan de l’organisation. Parce que l’organisation de la SNC doit être beaucoup plus professionnelle après 18 éditions. Il y a un sérieux problème même dans l’implication des acteurs locaux. La SNC semble être une grande foire où les gens viennent se balader.

Pourtant les autorités disent avoir confié l’organisation aux acteurs locaux ?

Je ne sais pas de qui on parle lorsqu’on parle d’acteurs locaux. En tant que membre de la Fédération des entrepreneurs culturels et évènementiels de Sya (Fecesy), je n’ai pas connaissance d’une quelconque implication officielle des acteurs locaux. Il s’agit peut-être des promoteurs de l’administration publique qui profitent de leur position. Bien au contraire, la Fecesy n’a reçu que trois cartons d’invitations et allez-y comprendre. Donc je ne sais pas à quel niveau se trouve l’implication des acteurs locaux.

Et que fait la Fecesy pour remédier à cela ?

Nous existons depuis un an seulement, donc nous sommes en pleine structuration de la structure. Mais au cours de cette SNC, nous avons sollicité une audience auprès du ministre de la Culture pour discuter de tous ces problèmes liés à l’organisation de la SNC. Nous allons également demander une plus grande implication des acteurs locaux. La SNC est pratiquement organisée à Ouagadougou. Et même lorsqu’on essaie de le faire à Bobo-Dioulasso, elle est dirigée par des gens qui viennent de Ouagadougou. Cela crée non seulement des frais de mission mais également des prises en, charge et ça devient de plus en plus lourd pour la SNC. Alors que la charge pouvait être moindre s’il  y avait une implication directe des acteurs locaux et que l’administration publique fait un contrôle.

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