C’est dans le souci d’inciter à une nouvelle dynamique, dans le domaine culturel, que la structure Africalia a lancé le 28 février 2017, un tout nouveau projet. Ledit projet compte s’établir sur une durée de cinq ans (2017-2021). L’information a été rendue publique à l’occasion de la 25è édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou.
Foi du directeur général d’Africalia, Frédéric Jacquemin, l’apport du monde culturel contribue d’une certaine manière à l’épanouissement des artistes, du moment où cela leur permet de façon générale, d’assumer le rôle social et interpellateur qui est le leur. Et qu’il considère comme un gage de démocratie. Par ailleurs, il fait savoir que «la problématique de la coopération culturelle soulève des enjeux également partagés». Pour M. Jacquemin, «plus personne ne peut aujourd’hui produire de la culture sans mettre en question les dispositifs économiques, sociaux, éducatifs et politiques actuels.»
En effet, pour ce qui est des activités entrant dans le cadre de ce projet, qui prendra en compte le prochain quinquennal, elles ont été financées à 100% par le Royaume de Belgique. Une initiative que s’est empressé de saluer Tahirou Barry, ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme. Pour le ministre Barry, force est de reconnaître que «c’est un programme ambitieux et riche qui permet de conserver les acquis dans notre pays en matière de culture». C’est en cela qu’il soutient qu’Africalia est un partenaire privilégié.
Outre le Burkina Faso, Africalia intervient également dans d’autres pays que sont le Sénégal, la République Démocratique du Congo, le Burundi, le Kenya, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud. Créée en 2001, Africalia est une association mandatée par la Coopération au développement belge pour mettre en œuvre des programmes de coopération culturelle en Afrique. En clair, son action consiste à «promouvoir certaines valeurs portées sur la créativité, la culture, l’innovation», dixit Frédéric Jacquemin.